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CGA des pratiques agroécologiques : deux élevages haut-saônois en finale

Cette prairie de la ferme du Breuillet, à Corravillers, a été distinguée par le jury du concours général agricole dans la catégorie "équilibre agro-écologique". Crédit photo : La ferme du Breuillet.
Cette prairie de la ferme du Breuillet, à Corravillers, a été distinguée par le jury du concours général agricole dans la catégorie "équilibre agro-écologique". Crédit photo : La ferme du Breuillet.

Le Gaec Broutchoux à Alaincourt et la Ferme du Breuillet à Corravillers se sont qualifiés pour participer à la finale nationale du concours général agricole des pratiques agroécologiques (anciennement des prairies fleuries) : une épreuve qui met à l'honneur la préservation de la biodiversité associée à l'élevage.

Depuis 2019, le concours général agricole des prairies fleuries a changé de dénomination pour récompenser plus largement les pratiques agroécologiques. Il valorise les agriculteurs et éleveurs dont les pratiques permettent de tirer profit de leur activité, tout en contribuant de façon active à la préservation écologique des territoires (à travers une section prairies et une section agroforesterie). Deux exploitations haut-saônoises ont franchi les épreuves de préselections locales pour se qualifier à la finale nationale à Paris : le Gaec Broutchoux à Alaincourt et la Ferme du Breuillet à Corravillers. « Les sélections sont coorganisées par la chambre d’agriculture et une collectivité locale – dans notre cas le parc régional du ballon des Vosges – et l’objectif est d’évaluer et de récompenser des pratiques favorables, dans une parcelle en particulier, en rapport avec les enjeux spécifiques du territoire. Parcelle qui est néanmoins intégrée complétement dans le fonctionnement de l’exploitation ! Dans notre cas, nous avons choisi une parcelle humide, avec une flore caractéristique et un paysage représentatif de notre territoire de montagne, en bordure du Breuchin. Pour préserver cette flore particulière nous avons adapté nos pratiques : un très faible chargement, aussi bien en nombre d’UGB/ha qu’avec l’utilisation de la race Highland, plus légère que les limousines. Ces vaches valorisent bien la flore native, sans tasser les sols. J’espère que notre participation va motiver d’autres agriculteurs à participer au concours ! » expose Benjamin Sirguey, l’un des deux associés de la ferme.

La race Highland Cattle est bien adaptée aux prairies humides du secteur des 1000 étangs. Crédit photo : la ferme du Breuillet
La race Highland Cattle est bien adaptée aux prairies humides du secteur des 1000 étangs. Crédit photo : la ferme du Breuillet