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Concours de jugements d'animaux par les Jeunes au SIA

A Paris, les trophées de meilleurs pointeurs de race remportent chaque année un grand succès. Crédit photo : AC
A Paris, les trophées de meilleurs pointeurs de race remportent chaque année un grand succès. Crédit photo : AC

Quatre jeunes pointeurs sélectionnés lors de la Finale Départementale de Pointage - qui avait lieu le 03 Décembre dernier au GAEC les Beguines à Varogne - représenteront très prochainement la Haute-Saône au Salon de l’Agriculture à Paris : deux en race charolaise, et deux en montbéliarde...

Le 03 décembre dernier, au GAEC les Beguines à Varogne, 80 jeunes pointeurs des Jeunes Agriculteurs des cantons de Haute-Saône, de l’association des Jeunes Éleveurs Team 70 et des établissement scolaires agricoles du département se disputaient une place pour le Concours de Jugement d’Animaux par les Jeunes lors du Salon de l’Agriculture à Paris. Parmi ces 80 participants, 4 jeunes se sont qualifiés : 2 en Montbéliarde et 2 en Charolaise pour participer aux concours nationaux qui auront respectivement lieu les 26 Février et 03 Mars prochain lors du Salon de l’Agriculture.

À quelques jours de leur passage sur le ring, nous les avons contactés pour connaître leur ressenti. Du côté des qualifiés pour le concours Charolaise, il s’agit de deux jeunes qui feront leur premiers pas sur le ring du Salon de l’Agriculture : Mattéo Gawlick et Guillaume Oudin.

Mattéo Gawlick, jeune étudiant en seconde en BAC PRO CGEA par alternance à la MFR de Montbozon, table sur cette première participation au concours Charolais pour améliorer son expérience et espérer retourner sur le ring une autre année en race Montbéliarde, sa race de prédilection. En attendant, il a eu l’occasion de s’exercer au pointage sur des charolaises de fermes voisines afin d’être le plus serein possible pour cette nouvelle aventure.

Guillaume Oudin, 17 ans, étudiant en BAC PRO CGEA en apprentissage au lycée agricole de Vesoul, s'appuiera sur son quotidien à l'EARL Oudin (chez son père et maître d’apprentissage) et sa passion pour l’élevage Charolais, la génétique et la sélection pour viser une bonne place au classement, lors de cette première participation.

Du côté des qualifiés au concours Montbéliard, pour l’un (Léo Paquelet) il s’agira de sa première participation et pour l’autre (Constantin Chopard) de sa dernière.

Le dilemme de Léo Paquelet

Pour Léo Paquelet, arrivé en première et deuxième position en Charolaise et Montbéliarde lors de la Finale Départementale de Pointage, il a fallut choisir la race qu’il voulait pointer lors du Salon de l’Agriculture. Et, pour ce jeune mais déjà grand passionné d’élevage Montbéliard, le choix a vite été fait ! Il sera donc présent sur le ring du Salon de l’Agriculture le 26 février pour la première fois pour juger les Montbéliardes. À quelques jours de l’évènement, il est plutôt serein. Il vise déjà le top 10 et fait le nécessaire pour y arriver en s’inscrivant à des journées d’entrainement avec Gen’IAtest.

Enfin, il nous paraissait important de mettre à l’honneur Constantin Chopard. Âgé de presque 25 ans, ce JA passionné par l’élevage et les concours depuis des années, participera bientôt à son huitième et dernier Concours de Jugement d’Animaux par les Jeunes lors du Salon de l’Agriculture 2023, après neuf participations aux qualifications départementales (un record !). L’occasion pour lui de nous faire part de son expérience : « Au salon, il y a 4 animaux à juger en 1 heure et il n’y a pas de vache témoin. En concours départemental, la présence de la vache témoin nous permet de nous rendre compte du niveau d’exigence du juge et d’adapter notre jugement. À Paris, c’est moins facile d’être sur la même longueur d’onde que le juge et donc, d’arriver dans les cinq premiers sur 35 ou 40 participants. ». Installé depuis le 1er novembre 2018 avec ses parents et son frère, d’abord sur 17 hectares puis sur une exploitation laitière (Gaec Chopard) à Marast, il produit aujourd’hui 850 000 L de lait BIO pour Lactalis avec 120 vaches dans un système enrubanné/foin/regain en autoconsommation de céréales sur 280 hectares de superficie totale et embauche un salarié à mi-temps. Son expérience des concours et son quotidien d’éleveur passionné, lui permettront, nous l’espérons, de se hisser tout en haut du classement pour sa dernière participation.

Nous souhaitons bonne chance à chacun des concurrents qui représenteront la Haute-Saône sur le ring du Salon de l’Agriculture les 26 Février et 03 Mars prochain !