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GIEE Prairie DOR : mise en place du PAEC

Les haies constituent des infrastructures agroécologiques dont l'entretien durable peut donner lieu à un paiement dans le cadre de la nouvelle PAC. Crédit photo : Alexandre Coronel
Les haies constituent des infrastructures agroécologiques dont l'entretien durable peut donner lieu à un paiement dans le cadre de la nouvelle PAC. Crédit photo : Alexandre Coronel

Le Groupement d'intérêt économique et environnemental Prairies DOR (rivières Ognon, Durgeon et Romaine) a été reconnu opérateur PAEC. Une réunion d'information a permis de présenter les mesures agroenvironnementales et climatiques de la nouvelle PAC.

Créé en 2015 en Haute-Saône, le GIEE Prairies d’Or fédère une cinquantaine d’agriculteurs du bassin Durgeon, Ognon et Romaine, originellement pour trouver des solutions techniques afin de valoriser les haies, et rentabiliser ainsi leur entretien. Cette porte d’entrée permet au GIEE de se positionner aujourd’hui comme opérateur PAEC sur son territoire, dans le cadre de la nouvelle PAC, et d’être en mesure d’accompagner les agriculteurs intéressés par le déploiement de mesures agroenvironnementales sur leurs exploitations : réalisation du diagnostic agroécologique initial et accompagnement, notamment à travers des journées de formation collectives.

Mesures système et mesures localisées

Le 6 janvier dernier, dans l’amphithéâtre de Vesoul Agrocampus, Yves Etignard et Kévin Lampérière se sont relayés pour expliquer aux participants à la réunion d’information le processus de déploiement des mesures agroécologiques (abrégé en MAEC), les obligations communes, les cahiers des charges, les répercussions financières dans les exploitations… Sept mesures ont été retenues par le GIEE, au vu des enjeux et des problématiques spécifiques du territoire couvert : cela va de l’entretien durable des infrastructures agroécologiques, tels que des arbres isolés, des haies, des mares ou des fossés à l’amélioration de la gestion des surfaces herbagères et pastorales par le pâturage, en passant par la protection des espèces (mesure jusqu’alors connue comme ‘’retard de fauche’’ avec trois niveaux possibles). Comme l’a rappelé une représentante de l’administration, à l’occasion de la séance de questions-réponses « les aides accordées correspondent à un accompagnement, un coup de pouce, mais ne couvriront pas la totalité des frais engagés. L’engagement dans une mesure agroenvironnementale reste volontaire, c’est un geste pour la préservation de l’environnement. » Reste que le cahier des charges est susceptible d’être contrôlé, ce qui renvoie donc à une obligation d’enregistrer rigoureusement ses pratiques. Au niveau du GIEE Prairies DOR, l’enveloppe globale se monte à 1,635 million d’euros, et la clé de ventilation sur les différentes MAEC est provisoire à ce stade. « On attend les engagements des adhérents du GIEE pour y voir plus clair », explique Yves Etignard. Si l’engouement des agriculteurs venait à dépasser les prévisions les plus optimistes, des critères discriminants permettraient de choisir les projets les plus porteurs. D’ici là, le président du GIEE invite les adhérents à mettre à jour leurs fiches de renseignement et à annoncer leurs intentions d’engagements, afin d’enclencher le dispositif.

Pour tout renseignement et inscription, par mail contactgieeprairiesdor@gmail.com ou par téléphone au 06-38-75-06-19