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RedyBlack : la version française de la race Stabiliser

e standard de la race compte deux couleurs dominantes : marron hérité des « red angus » et noir hérité des « black angus ». Crédit photo : Marc Labille
e standard de la race compte deux couleurs dominantes : marron hérité des « red angus » et noir hérité des « black angus ». Crédit photo : Marc Labille

La RedyBlack est une race bovine composite, orientée production bouchère, récemment créée par l'association Bovinext. Elle vise à répondre aux besoins de la filière bovine, ainsi qu'aux attentes des éleveurs en matière de conduite d'élevage. L'idée est d'agglomérer les qualités de races pures réputées telles que l'Angus et la Simmental, pour créer une population aux caractéristiques complémentaires.

Officiellement reconnue en France en 2020, la RedyBlack bénéficie de la monte publique, d'un livre généalogique, d'un schéma de sélection 100 % français, et d'un suivi de performance en élevage. L'objectif à long terme est de constituer un cheptel RedyBlack diversifié, avec l'introduction d'autres races, tout en maintenant la conformité au standard de la RedyBlack.

La RedyBlack mise sur la finition rapide des animaux à l'herbe, la production de carcasses légères, et une viande persillée et tendre pour satisfaire les consommateurs. L'association Bovinext* travaille sur la mise en place de contrats tripartites entre les éleveurs de RedyBlack, les bouchers, et les abatteurs pour garantir des prix rémunérateurs pour les éleveurs. Cette initiative novatrice représente un changement dans la manière dont les éleveurs bovins en France envisagent la génétique et la sélection des races, en passant d'une approche axée sur les races pures à une approche composite, combinant le meilleur de plusieurs races pour répondre aux besoins de la filière bovine.

Le projet de la race Redyblack s'articule autour de plusieurs critères :

  • Excellente facilité d’élevage : sans cornes, docilité, rusticité et longévité
  • Diminution des coûts de production : précocité exceptionnelle (vêlage à 2 ans), productivité maternelle importante, facilité vêlage, excellente fertilité, gabarit adulte intermédiaire pour des faibles coûts d’entretien, très bonne capacité d’allaitement
  • Adaptation aux besoins de la filière : carcasses plus légères, persillé de la viande, bonne croissance, homogénéité des carcasses, tendreté
  • Une production associée à l’herbe, couplée à l’efficacité alimentaire, en lien avec les critères environnementaux et sociétaux actuels

*Les trois organismes fondateurs du socle Bovinext sont la coopérative d’insémination Elitest, la chambre régionale d’agriculture du Grand Est et l’Association de production animale de l’Est (Apal).