L'association historique des ovins et des grandes cultures aussi bien dans la Beauce pouilleuse que la Champagne berrichonne reposait sur la complémentarité de ces productions et sa vertu agronomique. Une journée technique est organisée sur ce thème le 25 janvier prochain à Bourges, pour y présenter notamment les résultats d'une étude sur un mode de conduite économe...
L’association entre les grandes cultures et les brebis dans la même exploitation ou bien entre voisins est largement éprouvée. Par exemple, le pâturage des couverts végétaux est à la fois une source d’économie pour les grandes cultures et pour les brebis. Ces dernières valorisent également les luzernes et prairies de l’assolement. Le fumier remonte les taux d’humus et réduit l’usage et l’achat de fertilisants minéraux. En matière de travail, la complémentarité est assez simple à trouver avec des périodes d’agnelage bien calées.
De nouvelles références
Une journée technique à destination des éleveurs, des polyculteurs et des techniciens est organisée sur ce thème le 25 janvier à côté de Bourges à partir de 10 h. Les résultats d’une récente étude¹ sur une conduite « bas intrants » seront présentés avec des témoignages d’agriculteurs. Deux races de brebis, Romane et Berrichon de l’Indre ont été alimentées 10 mois par an au pâturage au cours de deux campagnes. Des mesures de bien-être animal ont également été réalisées à plusieurs saisons. L’après-midi, une visite des installations de l’INRAE de Bourges sera proposée. Pour vous inscrire et en savoir plus : laurence.sagot@idele.fr avant le 20 janvier ou bien ciirpo.idele rubrique « agenda ».
¹ étude pilotée par Bio Centre et financée par le conseil régional du Centre-Val de Loire.