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Fourrage de légumineuses pures au menu des ovins

Réserver les meilleures bottes aux brebis en début de lactation avec deux agneaux. Crédit photo : CIIRPO
Réserver les meilleures bottes aux brebis en début de lactation avec deux agneaux. Crédit photo : CIIRPO

La chronique ovine de cette semaine a pour thème « se passer de concentré azoté avec un fourrage de légumineuses pures ». Sous forme d'enrubannage ou de foin, trèfle violet et luzerne semés en pur peuvent constituer une ration équilibrée, naturellement riche en calcium.

La luzerne et le trèfle violet semées en pur et récoltées sous formes d’enrubannage ou de foin équilibrent la ration sans concentré azoté, à condition toutefois d’être très riches en feuilles.  Pour les brebis qui allaitent, une céréale suffit. Par exemple, celles avec un agneau sont complémentées en début de lactation avec 500 g d’orge ou de triticale par jour associés à un aliment minéral. La ration est ensuite diminuée après 6 semaines d’allaitement. Théoriquement, un apport de concentré azoté est nécessaire pour équilibrer la ration de brebis qui allaitent deux agneaux au cours des six premières semaines de lactation. Avec un fourrage très riche en feuilles, un apport de 800 g de céréales par brebis et par jour peut suffire.

De la vitamine B1 avec les enrubannages

Les fourrages de légumineuses présentent également la particularité d’être riches en calcium et pauvres en phosphore, c’est-à-dire complémentaires aux céréales. Un complément minéral et vitaminé contenant de la vitamine B1 est toutefois à privilégier avec les enrubannages. Si les conditions de récolte et de conservation sont bonnes, 100 mg de vitamine B1 par kg d’aliment minéral vitaminé suffisent. En cas de doute sur la qualité, il est préconisé de sécuriser avec 1000 mg/kg. Pour en savoir plus, une fiche CIIRPO* est à votre disposition : « du fourrage de légumineuses pures en lactation : foin, enrubannage » sur le site web inn-ovin.fr

*Les activités du CIIRPO (Centre Interrégional d'Information et de Recherche en Production Ovine) sont financées par l’Union Européenne et les conseils régionaux Nouvelle-Aquitaine et Région Centre-Val de Loire