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Légumes bios : les maraîchers planchent collectivement sur de nouveaux débouchés

Les maraîchers haut-saônois réunis pour explorer de nouveaux débouchés. Crédit photo : Juliette Guespin/CA70
Les maraîchers haut-saônois réunis pour explorer de nouveaux débouchés. Crédit photo : Juliette Guespin/CA70

Le 5 décembre dernier, une vingtaine de maraîchers haut-saônois ont participé à une réunion de travail à Vesoul. Avec l'appui du GAB70, ils réfléchissent à une organisation collective pour trouver de nouveaux débouchés et y répondre.

En Haute-Saône, le nombre de producteurs maraîchers biologiques a enregistré une forte augmentation au cours de ces dernières années. Confinement, puis inflation et crise économique liée à l'explosion des prix des carburants et de l'énergie sont peu propices au développement de ce marché... Lors de l'AG 2022 du groupement départemental des agriculteurs biologiques (GAB70), les producteurs maraîchers en vente directe accusaient d'ailleurs une baisse de leur chiffre d’affaires de l’ordre de 15%. Aussi, à l'initiative du GAB70 se sont réunis à Vesoul, le 5 décembre dernier, pour trouver de nouveaux débouchés, et y répondre collectivement. « Nous avons commencé par dresser un état des lieux de la filière et par consolider nos données en recensant les points de vente par secteur, explique Juliette Guespin, conseillère AB et maraîchage à la Chambre d'agriculture de Haute-Saône. Puis nous avons abordé les problématiques actuelles liées à la commercialisation, avant de faire un ''brainstorming'' sur les potentiels débouchés. »

Proposer une offre collective aux comités d'entreprise

Ce dernier atelier a permis d'identifier trois pistes : les marchés de producteurs, la restauration collective, et les comités d'entreprise. « C'est par ce dernier débouché que nous allons commencer, en construisant une offre que nous serons en mesure de proposer à partir du printemps aux comités d'entreprises du département. » En arrière-plan, un travail pour élaborer un standard de qualité, harmoniser les prix... Enfin, Charlotte Malivernay, animatrice en développement local, est intervenue pour faire un point sur la restauration collective et le Projet Alimentaire Territorial (PAT). Une prochaine réunion est prévue en février pour poursuivre les travaux.