Vous êtes ici

Un auto-diagnostic pour identifier les parasites des agneaux

Les agneaux sont sensibles aux parasites dès leur plus jeune âge. Crédit photo : CIIRPO
Les agneaux sont sensibles aux parasites dès leur plus jeune âge. Crédit photo : CIIRPO

Avec une faible immunité face aux agents pathogènes, les jeunes animaux sont sensibles et vulnérables. Dans le but de limiter les impacts des parasites sur les performances des agneaux, il est important de positionner le lot face au risque parasitaire. Voici une méthode pour établir un premier positionnement du lot d’animaux afin d’établir par la suite un diagnostic avec votre vétérinaire.

Cinq parasites internes affectent particulièrement les agneaux. S’ils sont à l’herbe, les strongles et le ténia sont les principaux rencontrés. Les plus fréquents sont des parasites du tube digestif et se situent dans la caillette ou dans l’intestin grêle. La contamination en strongles respiratoires se fait au pâturage, généralement au printemps. Les animaux de moins d’un an y sont le plus sensibles mais des adultes peuvent également être infestés lorsque la pression parasitaire est forte. Enfin, les ténias sont blancs et composés de segments de 1 à 1,5 cm de large et d’une tête ancrée à la paroi intestinale des ovins. Ses œufs triangulaires sont faciles à identifier même à l’œil nu.

Coccidiose et strongles de bergerie

La coccidiose est favorisée par le stress et les conditions d’hygiène du bâtiment. Enfin, les strongles de bergerie se retrouvent principalement dans les bâtiments d’élevage car ils apprécient les endroits chauds et humides telles que les litières. Trois voies de contamination sont possibles : la voie cutanée (le parasite traverse la peau de l’agneau), la voie orale et la voie galactogène (les larves sont présentes sur les mamelles et seront ingérées lors de la tétée). Afin de vous aider à identifier quel parasite est à l’origine de la baisse de croissance de vos agneaux, une grille d’auto-évaluation est disponible sur www.inn-ovin.fr : « strongles, ténia ou coccidies ! quels parasites sur votre lot d’agneaux ? »