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Chronique ovine : sauver un nouveau-né avec du glucose

L'injection d'une solution de glucose avant de réchauffer l'agneau nouveau-né en hypothermie améliore ses chances de survie. Crédit photo : CIIRPO
L'injection d'une solution de glucose avant de réchauffer l'agneau nouveau-né en hypothermie améliore ses chances de survie. Crédit photo : CIIRPO

L'injection d'une solution de glucose permet d'améliorer les chances de survie d'un agneau en hypothermie. La chronique ovine de cette semaine précise le mode opératoire des deux modes d'injection possibles.

Un agneau tout juste né et refroidi, dont la langue est devenue froide, doit être réchauffé avec en plus, un apport de glucose avant de lui faire boire le colostrum. Deux modes d’injection sont alors possibles : sous cutanée et intrapéritonéale. Dans les deux cas, l’utilisation de seringues et d’aiguilles à usage unique se justifient car le petit agneau est sensible aux infections de toute sorte et à la douleur.  

Mode d’emploi

Pour réaliser une injection intrapéritonéale, on repère la cavité abdominale avec le nombril au milieu. L’injection est réalisée dans le quart droit. Puis, on injecte doucement le produit réchauffé (15 à 20 ml pour le glucose). Ce type d’injection a pour avantage d’injecter d’importantes quantités de produit directement dans la cavité abdominale et ainsi de garantir une efficacité rapide et maximale. Attention, seul le glucose 5% convient en intra-péritonéale. Réserver le glucose 10 % aux injections en sous cutanée.  Des vidéos et fiches techniques sur le sujet sont disponibles sur ciirpo.idele.fr et www.inn-ovin.fr : « les injections sur agneaux », « sonder un agneau ».

Les activités du CIIRPO sont financées par l’Union Européenne et les conseils régionaux Nouvelle-Aquitaine et Région Centre-Val de Loire