Dans tout le département, cet automne, nous avons droit à un véritable véritable festival de concours de pointage, en vue de la finale qualificative pour Paris. Celle-ci aura lieu le 2 décembre prochain au Gaec des Naux, à Mailley.
L’engouement des nouvelles générations pour le pointage des vaches laitières ne faiblit pas, bien au contraire, si l’on en juge par le foisonnement de qualificatifs cantonaux organisés en cette fin d’automne. Le pointage d’une vache consiste à la décrire le plus finement possible selon la table de pointage officielle de l’organisme de sélection : qualités corporelles, corpulence, musculature, solidité des membres, aplombs, mamelle, aspect général de l'animal... Soit pas moins d'une trentaine de postes.
Le canton de Villersexel a ouvert le bal des épreuves qualificatives, le 3 novembre dernier, avec une formule renouvelée et ouverte aux vétérans, en nocturne, au Gaec Brepson. « ça a été un succès, avec beaucoup de jeunes venus même d’autres cantons, s’enthousiasme Guillaume Hugueny, jeune agriculteur d’Athesans et organisateur de l’évènement : nous eu 30 participants au concours de pointage et avons servi 110 repas ! » Le week-end dernier un autre qualificatif avait lieu sur le canton de Noroy-Lure, au Gaec Jeanroy, et la MFR de Montbozon organisait le sien sur le Gaec d’Argirey à Villers Pater le 7 novembre.
Rendez-vous des prochaines semaines
Au programme des prochains week-ends, vous pouvez déjà noter le rendez-vous du 11 novembre au Gaec de la Lotière à Chaux-la-Lotière, dès 14h, organisé par les JA du canton de Rioz. Enfin, le 24 novembre, c’est la JET 70 qui organise le sien, au Gaec Normand à Mont-le-Vernois, à partir de 19h30. « Réservez votre soirée pour passer un moment convivial avec nous. Nous vous attendons nombreux ! », invite Laurine Bardet, la responsable communication de l’association des jeunes éleveurs de Haute-Saône.
La finale départementale réunira tous les qualifiés du département sur la ferme du Gaec des Naux, à Mailley-et-Chazelot, dans l’espoir de décrocher une des deux places pour la finale à Paris, laquelle a lieu chaque année dans le cadre du Salon de l’agriculture. Dans des conditions un peu différentes, puisqu’au niveau départemental une vache témoin pointée par un référent – en général un technicien agréé au niveau racial – permet aux candidats d’étalonner leur jugement. Ce n’est pas le cas à Paris, où il faut, en concurrence avec une trentaine de candidats venus de toute la France et parfois de l’étranger, juger quatre animaux en une heure, avant pour les plus doués de passer sur le grand ring pour délivrer son commentaire.
