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Des chevaux aux labours

Les concours de labours sont des rendez-vous conviviaux, qui permettent aux jeunes de se confronter dans un bon esprit.
Les concours de labours sont des rendez-vous conviviaux, qui permettent aux jeunes de se confronter dans un bon esprit.

Marjorie Del est venue à l’agriculture par sa passion pour les chevaux : défiée par un copain de participer au concours cantonal de labour en 2023, elle s’était alors classée première ! Elle revient en 2024, mieux préparée…

Marjorie Del est âgée de 22 ans. Née dans le Doubs, elle est passionnée d’équitation, ce qui l’a amenée à passer un bac option équitation au Legta de Châtillon sur Seine, en Côte d’Or. Elle a enchaîné par un BTS à la MFR de Fougerolles. Après un passage par la coopérative Geniatest, où elle a exercé le métier d’inséminatrice, elle travaille désormais comme salariée agricole dans une ferme de Haute-Saône. Sa première participation à un concours de labours, en 2023, tient de la coïncidence. « Un copain m’a défié et j’y suis allée pour rigoler… je suis arrivée première ! » C’était à Vougécourt, au concours cantonal, dans la catégorie du labour en planches. Mais en finale départementale, Marjorie trouve plus fort qu’elle, et se classe parmi les derniers.

Dans la catégorie du labour en planche, huit critères sont notés dans un barème établi de 100 points : l’ouverture (droite, propre) sur 10 points ; les bandes de terre refermant le tracé (droites, uniformes, absence d’herbe) sur 10 points ; l’aspect de la raie de labour (propre, net, profondeur) sur 10 points ; les bandes de terre (rectiligne, uniforme) sur 10 points ; l’apparence générale du labour sur 20 points ; l’enfouissement des chaumes et de l’herbe sur 10 points ; la dérayure finale (droite, propre, étroite…) sur 20 points ; le terrage et déterrage (toute la parcelle est-elle labourée) sur 10 points.

« Cette année, j’ai eu l’occasion de m’entraîner. Celui qui m’a prêté la charrue est un ancien participant aux concours de labours, il m’a donné des conseils, pour les réglages. Mon père, qui a été agriculteur et travaille maintenant dans le secteur de la forêt m’a aussi aidée. » Avec un été plus sec et favorable aux labours, Marjorie a eu l’occasion de s’exercer dans l’exploitation agricole ou elle travaille. De nouveau qualifiée cette année, pour la FDL 2024, souhaitons-lui bonne chance !