Le concept de fertilité d'un sol est au carrefour de plusieurs notions agronomiques : les apports de matière organique, carburant du sol, nécessitent un contexte propice pour évoluer favorablement. Au Gaec de la Combe Belion, les agriculteurs se sont penchés sur ces fondamentaux, en s'appuyant sur des cas concrets.
« Souvent, c'est un cumul de pratiques défavorables qui est à l'origine d'une situation dégradée sur le plan de la fertilité des sols prairiaux, expose Marion Churout, technicienne bio à la Chambre d'agriculture de Haute-Saône : il peut y avoir du sur-pâturage, une fertilisation inadaptée en termes de calendrier ou de besoins des plantes, l'utilisation d'outils pas toujours adéquats... » La demi-journée technique organisée sur ce thème par la CA70 a permis aux participants de faire le point sur ces notions, pour mieux appréhender la notion de fertilité, et les moyens de remédier à des dysfonctionnements du sol. « Sur les sols limoneux sableux du Gaec de la Combe Belion, nous avons pu observer un profil cultural caractérisé par la présence d'une nappe perchée. Sous l'horizon arable, il y a un sous-sol hydromorphe, type marne, qu'il ne faut surtout pas déranger avec des outils de travail du sol trop profond, sous peine de provoquer des problèmes de circulation de l'eau. »