Avec une valeur alimentaire ramenée à la matière sèche identique à celle maïs grain sec, le maïs grain conservé humide en boudin peut faire partie de la ration de brebis à tous les stades physiologiques, ainsi que de celles d’agnelles et d’agneaux. Cependant, du fait de la finesse de son broyage, ce fourrage augmente les risques d'acidoses, ce qui impose certaines précautions.
Alternative au séchage, le maïs grain humide peut se conserver sous forme d’ensilage. Il est alors broyé ou aplati puis placé en boudin tout de suite après la récolte afin d’y être conservé. Le maïs conservé humide est récolté plus tôt que le maïs grain destiné à être séché, soit entre 32 et 38 % d’humidité. Dès que le point noir apparait à la base du grain, le maïs est prêt à être récolté et ensilé. Un maïs grain humide correctement stocké ne s’altère pas. Il conserve sa valeur énergétique et toutes ses qualités nutritionnelles qui sont les mêmes que celles d’un maïs sec. Ses valeurs énergétiques et azotées ne sont pas modifiées par rapport à un maïs grain sec.
Une ration plus acidogène
À condition qu’il soit distribué quotidiennement et de respecter les conditions d’une bonne conservation, le maïs grain humide conservé en boudin peut faire partie de la ration de brebis à tous les stades physiologiques, d’agnelles et d’agneaux. Toutefois, le fait que le maïs soit broyé augmente les risques d’acidoses. Cela peut être source de problème sanitaire pour des agneaux alimentés à volonté. Pour en savoir plus, une fiche CIIRPO est à votre disposition : « du maïs grain conservé humide en boudins pour les brebis et les agneaux » sur ciirpo.idele.fr.