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Chronique ovine : les 6 mois qui conditionnent la carrière d’une agnelle

Des croissances modérées pour une production laitière optimum. Crédit photo : CIIRPO
Des croissances modérées pour une production laitière optimum. Crédit photo : CIIRPO

L’alimentation des agnelles est un compromis pour obtenir de jeunes femelles suffisamment lourdes à la mise à la reproduction tout en développant au mieux leur rumen. Bien trier les plus aptes au renouvellement du troupeau et rationner le concentré au sevrage sont les deux points clés de la réussite.

La première condition de réussite réside dans le choix de celles qui vont assurer le renouvellement du troupeau. Au sevrage, à 70/80 jours, la plus petite du lot doit peser 25 kg. Le rationnement du concentré est alors la règle d’or ! Si les croissances dépassent 170 g par jour, le tissu adipeux va prendre la place du tissu sécréteur de la mamelle. La production laitière future sera ainsi réduite.

Rationner pour favoriser la consommation de fourrage

Le niveau de rationnement est de l’ordre de 600 g de concentré avec un foin de qualité moyenne pour des agnelles mises en lutte à 8/9 mois. Elles doivent avoir atteint les deux tiers de leur poids adulte, soit 47 kg pour des adultes de 70 kg. Au cours de la gestation puis de la lactation, la jeune brebis conserve des besoins de croissance. Il faudra veiller à les couvrir sous peine de pénaliser les prochaines lactations. Pour en savoir plus, une fiche technique est à votre disposition sur ciirpo.idele.fr : « itinéraires d’une agnelle de renouvellement productive ».

Les activités du CIIRPO sont financées par l’Union Européenne et les conseils régionaux Nouvelle-Aquitaine et Région Centre-Val de Loire