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La vigilance reste de rigueur

Interporc Bourgogne-Franche-Comté a tenu son assemblée générale le 7 juillet. Photo : DR
Interporc Bourgogne-Franche-Comté a tenu son assemblée générale le 7 juillet. Photo : DR

Interporc Bourgogne-Franche-Comté s’est réuni à Pirey mercredi 7 juillet. L’occasion d’évoquer les nombreux dossiers en cours. Et de saluer le travail de Romaric Cussenot.

De nombreux sujets ont été au cœur des discussions à l’occasion de la tenue de l’assemblée générale d’Interporc Bourgogne-Franche-Comté  à Pirey, mercredi 7 juillet.

Forcément, il était question de divers aspects sanitaires dont la fièvre porcine. « Elle est structurellement à nos portes et nous nous devons d’être particulièrement vigilants », insiste Philippe Monnet, le président.

Romaric Cussenot, pour sa dernière intervention en tant que référent au niveau de la filière porcine au sein de la structure régionale, revient sur le contexte de 2020 où la Franche-Comté — comme toutes les autres régions — a été impactée. Les prix à la production ont subi une forte concurrence dans la mesure où de nombreux bassins de production ont vu une situation excédentaire. La Chine pouvait être une destination. « Mais étant la seule, ce pays impose finalement le prix mondial. »

En quête de prix rémunérateurs

Ajoutons l’augmentation – une nette accélération, pour être plus précis – des coûts liés à l’alimentation du cheptel. Cela pourrait se résumer à la volonté de s’engager vers le non-OGM. « La surface de production baisse et paradoxalement la demande augmente », résume Philippe Monnet. Forcément, cela impacte les prix. Un intervenant constate que l’alimentation pour les porcs peut varier entre 80 € et 200 €. « Que dire alors si les producteurs ne gagnent plus rien ? » s’emporte Michel Delacroix. Il faudrait peut-être remettre les choses dans l’ordre : veiller au prix sur les carcasses et qu’ils soient rémunérateurs et surtout corrects pour les éleveurs. « Nous ne pourrons pas éternellement creuser les trous dans nos trésoreries », insiste un intervenant. S’ajoutent ensuite quelques choix financiers que s’octroient les salaisonniers puis les producteurs d’aliments. « C’est à Interporc Franche-Comté de se mobiliser sur cette question », insiste Michel Delacroix. Simplement pour une histoire d’équité ; afin de répartir la valeur ajoutée.