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Eau : maintien du niveau des restrictions

Malgré l'abondance des précipitations de mars et d'avril, les cours d'eau et les nappes restent à des niveaux préoccupants. Crédit photo : Alexandre Coronel
Malgré l'abondance des précipitations de mars et d'avril, les cours d'eau et les nappes restent à des niveaux préoccupants. Crédit photo : Alexandre Coronel

Mardi 30 mai se déroulait un second « comité ressource en Eau » départemental, présidé par monsieur le Préfet. Les excédents pluviométriques de mars et avril ne compensent pas totalement les déficits des mois précédents, ce qui justifie le maintien de la Haute-Saône en niveau 2 des restrictions d'usages de l'eau.

Emmanuel Aebischer, président de la FDSEA, a participé à la réunion du « comité ressource en Eau » du 30 mai dernier. Cette réunion a été l'occasion d'un point d’étape au sujet des niveaux des nappes phréatiques : l’ensemble des niveaux sont en baisse. Le niveau de la nappe « massif vosgien » est jugé satisfaisant alors que celui du « plateau calcaire » est classé comme étant préoccupant.

Selon les données météorologiques, les régions de Vesoul et Rioz demeurent en déficit hydrique de 10%. La pluviométrie pour mars a été excédentaire sur l’ensemble du territoire département de 40% et celle d’avril de 10%, tandis qu’un déficit d’au moins 35% est à craindre pour mai. Emmanuel Aebischer a souligné l’importance de l’asséchement des sols, accentué par un vent du nord qui ne cesse de souffler depuis plusieurs semaines. Après l’ensemble des présentations effectuées par les différents services, les membres du comité ont unanimement jugé qu’il fallait maintenir la Haute-Saône au niveau 2/4 des restrictions de l’usage de l’eau.

En guise de conclusion, le président a tenu à rappeler l’importance de la modernisation des réseaux de distribution de l’eau potable. En effet, selon les estimations les plus optimistes, près d’un milliard de mètres cubes d’eau sont gaspillés chaque année en France à cause des fuites... Le préfet lui a répondu que ce sujet était identifié et travaillé notamment avec le Conseil départemental. Depuis 4 ans, 40 millions d’euros d’aides publiques (Etat et département à parts égales) ont été injectées pour permettre aux collectivités d'entreprendre les vastes travaux de rénovation du réseau d'adduction qui s'imposent.