Entre Grattery et Charmoille, dans le sept-zéro,
Un brave paysan découvrit, fauchant son pré,
Une drôle de cigogne, au pied des boqueteaux :
L’appendice nasal, étrangement incarcéré !
Prisonnière d’une canette de cola,
En vain elle tente, d’attraper son repas.
« Dans l'ouverture, son bec a dû se fourvoyer,
Et désormais, elle ne peut plus se libérer ! »,
Malgré tous les efforts et intentions sincères,
L'oiseau, brusquement, fuit, se perd dans les airs.
Il disparait, s’enfuit, s’envole pour d’autres cieux,
Son sort, bien qu’incertain, demeure malheureux.
D'après l'Office de la biodiversité, on dit,
Les jours de la cigogne comptés, sans sursis.
Incapable de se nourrir, de s'abreuver,
Elle affronte un sombre destin, en vérité.
Cette histoire insolite éclaire les dangers,
Que sur la biodiversité les déchets font peser :
Montre une nature fragile, où la faune espère,
Qu’avalanche de débris, n’envahira son aire.
L'agriculteur, conscient des risques provoqués,
Par les déchets fatals à ses animaux préférés,
Dénonce l’abandon, des canettes en métal,
Qui, broyées par les lames, aux bêtes sont létales.
« Sauvez cette cigogne, par vos flacons piégée ! »
Enjoint à la multinationale, une célébrité
Mais face à la bêtise, et tant d’inconséquence,
La Nature est à bout, et réclame « vengeance ! »