Dans la ration des agneaux, le rôle du fourrage se limite dans la plupart des cas à l'apport de fibres, indispensable à la rumination. Il doit donc avant tout être appétant, car les agneaux sont très sensibles aux odeurs et aux goûts des aliments. Une bonne paille est toujours préférable à un mauvais foin !
Lorsque les agneaux disposent d’aliment à volonté, le rôle du fourrage reste modéré. En effet, pour en moyenne 1,2 kg de concentré consommé par agneau et par jour du sevrage à la vente, seulement 200 g de fourrage sont ingérés. Cet apport de fibres a pour principal fonction de participer au bon fonctionnement du rumen. Et il est essentiel sous peine de problème sanitaire ! Distribuer de la paille ou du foin de graminées de première coupe aux agneaux n’a pas d’incidence ni sur les quantités de concentré consommées ni sur leur durée de finition. Deux points sont en revanche essentiels. D’une part, le fourrage doit être appétant. Un agneau est très sensible aux odeurs et à la qualité des aliments. D’autre part, il doit être facilement accessible. On compte 10 cm de longueur d’auge par agneau. Si le fourrage est en râtelier, il doit être remué chaque jour, voire deux fois par jour. Pour en savoir plus, une fiche technique est à votre disposition sur ciirpo.idele.fr « quel type de fourrages pour la finition des agneaux en bergerie ? ». Enfin, des essais sont en cours au CIIRPO avec de l’enrubannage. Les résultats seront prochainement communiqués.
