Dans un contexte de sécheresse prolongée, conjugué à des températures élevées, du vent et une faible hygrométrie de l'air, le risque d'incendie de moisson n'est pas négligeable... La FDSEA est en relation étroite avec les services de la préfecture pour apprécier l'évolution de la situation et préconiser des mesures adaptées si besoin : tonne à eau et déchaumeur disponibles à proximité du chantier de moisson, horaires adaptés, etc...
En lien avec la météorologie sèche de ce début d'été, le thème de la sécurité incendie des chantiers de moisson est à l'ordre du jour des échanges entre responsables professionnels et services de la préfecture. Les moissons des orges d’hiver ont en effet débuté la semaine dernière, dans un contexte très sec, ce qui fait craindre des départs de feu. « En 2019, dans l’Oise, près de 3 000 hectares de cultures avaient été ravagés », rappelle Emmanuel Aebischer dans un courrier adressé aux entreprises de travaux agricoles du département. Si le découpage parcellaire en Bourgogne-Franche-Comté reste moins propice aux sinistres de grande ampleur, la prudence et les mesures de prévention sont de mise. Parmi les recommandations les plus pertinentes et réalistes, le choix d’une plage horaire propice (éviter le créneau entre 14 et 18h), la présence d’une réserve d’eau mobile à proximité du chantier (tonne à eau) et d’un déchaumeur. « La règle des trois 30, issue du jargon des pompiers, permet d’évaluer les critères de risque d’un départ d’incendie : taux d’humidité inférieur à 30%, température supérieure à 30°C et vitesse moyenne du vent supérieure à 30 km/h. »