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Festival de l'élevage : un chantier collectif

Julien Deschanel, Sylvain Augé et Ghislain Henry
Julien Deschanel, Sylvain Augé et Ghislain Henry

L’organisation du Festival de l’élevage, qui aura lieu sur le site du lac de Vaivre cette année, a fédéré une nouvelle fois toutes les énergies : celles des Centres d’élevage, de la Chambre d’agriculture et du GDS, mais aussi de nombreux fournisseurs et partenaires…

Avec un budget de l’ordre de 80 k€, l’édition 2022 du Festival de l’élevage haut-saônois est un peu en retrait par rapport aux éditions de 2012 et 2019. « C’est la conséquence de notre choix d’avoir choisi le site de Vaivre, pour un rendez-vous en plein-air : certes il y a la location des chapiteaux, l’électricité… mais ça reste plus modeste que le hall des expositions », reconnait Julien Deschanel, le président du comité d’organisation. « Nous travaillons sur cet évènement depuis un an », a-t-il assuré, lors de la conférence de presse organisée à Liévans, le 20 avril dernier. A la manœuvre, les huit centres d’élevage départementaux, la coopérative d’élevage Geniatest, la Chambre d’agriculture, bien entendu, et le GDS, pour le volet sanitaire. Un seul regret, le calendrier électoral n'a pas permis d'organiser cet rendez-vous en période scolaire, comme en 2019, avec un jour de plus consacré justement à la rencontre du jeune public...

Les animaux logés sur le parking du tennis

Si les éleveurs participants vont pouvoir profiter des joies du camping, logés dans les bungalow réservés par leurs Centres d’élevage, pour les 200 vaches présentes, ce sera ‘’parking’’, avec des travées installées sur le parking attenant aux courts de tennis. « Pendant la manifestation, un sens unique sera mis en place pour faciliter la circulation et le parking des visiteurs du Festival, ainsi que des habitués du lac de Vaivre », précise Julien Deschanel. Le lait collecté lors du festival sera collecté par Pâturage comtois. L’ADPL a installé et raccordé un tank de 5 000 L et un de 1 200 et procédé à la mise à niveau des cuves à cet effet. Les effluents collectés, eux, iront à la méthanisation du Pertuis, à Raze. Les eaux usées seront traitées par la centrale d’épuration de la ville de Vesoul. Côté fourrages, ce sont les partenaires de la manifestation (Interval, Moulin Jacquot, CLNA) qui prennent en charge la réalisation des rations par un prestataire. Dès mardi prochain, les éleveurs volontaires seront à pied-d’œuvre sur le site, afin de procéder au montage de toutes les installations… pour que la fête soit réussie !