Une centaine de femelles laitières montbéliardes et holsteins ont concouru à Vallerois-le-Bois le week-end dernier à l’occasion de la finale régionale des labours. Le lot présenté par le centre d’élevage de Lure-Noroy-Saulx s’est imposé dans le challenge inter-centres.
Samuel Carrey, éleveur du département du Doubs, arbitrait le concours départemental du week-end dernier à Vallerois-le-Bois. Une centaine d’animaux étaient présents, un record de nature à réconforter Julien Deschanel, le nouveau président du syndicat départemental des éleveurs de montbéliardes. « Malgré les difficultés climatiques – une nouvelle sécheresse qui complique l’alimentation de nos troupeaux – et économiques, avec l’explosion de nos coûts de production, cette bonne mobilisation des éleveurs est un bon signe, pour l’avenir, le renouvellement des générations. » Le concours amical des meilleurs meneurs a d’ailleurs permis à la jeunesse de démontrer tous ses talents dans le domaine de la conduite des animaux sur le ring. Dans la première catégorie, c’est Emma Lambert, de la Rochelle, qui s’est imposée, et dans la seconde Jules Billet, à Mont-le-Vernois. Tous deux ont été loués pour leur maîtrise et leur calme.
Des blocs arrières puissants et homogènes
Côté collectif, le challenge inter-centres d’élevage a vu la victoire du Centre de Lure-Noroy-Saulx, qui s’est imposé devant celui présenté par les éleveurs du Centre de Scey-sur-Saône et celui de Fouchécourt, classé troisième. « Supérieur sur les largeurs de bassin, le remplissage des mamelles, la solidité des membres, secs et sains… » explicite le juge.
En race montbéliarde, le titre de grande championne revient à la vache déjà désignée championne jeune : Orchidée (Mitsouko sur Ialgan), appartenant au Gaec les Béguines à Varogne. Sa réserve, Ladouce (Hegarec sur Faya) à l’Earl de la Petite Linotte à Roche-sur-Linotte, n’est autre que la championne adulte. « C’est le juste compromis de la montbéliarde, avec de la puissance, beaucoup de largeur. Son système mammaire et son support mieux défini ont fait la différence. » Le titre de meilleure mamelle adulte revient à une vache en huitième lactation, Hotopdutop (Vigor jb sur Octet jb) appartenant au Gaec d’Argirey à Villers-Pater. « C’est une championne facile, reconnaît le juge : un emblème pour la race montbéliarde, avec un système mammaire incroyablement jeune ! »
Doublé pour Tourmalya chez les prim’holstein
En race prim’holstein, la palme revient aussi à « une championne facile » (dixit le juge) : Tourmalya (Fitz Toc sur G Dreams) appartenant au Gaec du Champs de la Tour à Charmes-St-Valbert. Celle-ci remporte en effet le doublé de championne et meilleure mamelle de la race. « Quelle facilité de locomotion, elle exprime beaucoup de caractère laitier, et son garrot est mieux défini… Sa mamelle frise la perfection, notamment au niveau de l’avant-pis, les trayons sont idéalement placés, et que dire de la force de l’attache arrière ! » Sa réserve Kayla (Adagio-P sur Destined C) appartient au Gaec des Clochettes à La Demie.