Festiviande : Une première participation

Festiviande rassemble des passionnés d’élevage allaitant bien au-delà des limites du département. Témoin Bruno Barthet, éleveur à Cendrey dans le Doubs, qui participe pour la première fois cette année.

« Nous avons abandonné la production laitière il y a quatre ans pour nous orienter vers un élevage viande, avec l’objectif de commercialiser des reproducteurs. Nous élevons trois races allaitantes : la charolaise, choisie pour sa facilité d’élevage, sa docilité, ses bonnes performances de croissances (nous faisons partie du herd book charolais), mais aussi la race Angus et la Galloway, une race rustique qui présente un très bon profil d’acide gras dans sa viande, riche en oméga 3… pour ses qualités diététiques donc. » Pour cet éleveur, Festiviande représente une bonne occasion de rencontrer des collègues, de se confronter en concours - il emmène un jeune mâle de moins d’un an - mais aussi de se faire connaître auprès du grand public, amateur de bonne chère. « A partir de l’automne nous proposons des colis de viande de nos vaches Galloway en vente directe. Ce sont des beaux morceaux, bien adaptés aux périodes festives. Les vaches sont conduites de manière extensive, entièrement à l’herbe et au foin. Elles passent toute l’année dehors. En hiver, elles pâturent les couverts intermédiaires piège à nitrate. »

Festiviande présente aussi un intérêt en tant que sélectionneur. « Nous nous sommes orientés vers la vente de reproducteurs charolais : j’ai investi dans trois souches réputées, issues de trois troupeaux de haut niveau génétique. Nos axes de travail sont la génétique sans corne – pour la sécurité et le bien-être animal – la facilité de vêlage… et bien entendu la conformation. »