Malgré les incertitudes liées au contexte sanitaire, le syndicalisme jeune a su démontrer une nouvelle fois sa capacité à fédérer les énergies pour organiser un évènement de grande ampleur autour des valeurs agricoles. Et le public a répondu présent !
Pour les organisateurs du Festival de l’agriculture, intitulé « Magni’vrai », l’heure est au bilan, et surtout au soulagement, maintenant que la fête est finie. « On a eu peur jusqu’au dernier moment, d’une annulation pour des motifs sanitaires… ce n’était vraiment pas simple de mobiliser dans ces conditions », reconnaît Justine Grangeot, la présidente des JA de Haute-Saône. « Mais tout s’est finalement bien passé : déjà on a eu une très bonne implication des bénévoles du canton organisateur, les animatrices pour qui c’était la première FDL ont été très professionnelles et enfin les autres cantons se sont aussi bien impliqués. Et il n’y a pas eu de problèmes au niveau des contrôles du pass sanitaire. »
Autre motif de satisfaction, le succès de fréquentation, qui a dépassé les prévisions les plus optimistes des organisateurs, comme l’explique Benoit Chamagne, le président du canton de Faucogney : « la météo était de notre côté, même si les températures étaient un peu fraîches. Ça s’est super bien passé, puisqu’on estime le nombre de visiteurs entre 2 500 et 3 000… on a passé 1 000 litres de bière, servi bien plus que les 600 repas prévus initialement. Les objectifs sont largement atteints en termes de fréquentation. Au niveau des animations on est aussi super contents : les démonstrations de matériel ancien on fait un carton, le kart cross a attiré aussi pas mal de monde. La petite ferme ambulante ‘’les p’tits sentiers ân’imés’’ de Saint Bresson a été également une belle réussite : il y avait toujours du monde, c’est quelque chose à renouveler. »
Un évènement qui soude les équipes
Outre la dimension « communication », qui permet d’entrer en contact avec le grand public et d’expliquer les réalités du monde agricole, la FDL est aussi un évènement structurant. « On avait tous besoin de ça, de se retrouver pour travailler collectivement à un projet : c’est quelque chose qui nous ressoude, qui nous motive, qui nous booste ! » assure Justine Grangeot. D’ailleurs, signe infaillible, les bras n’ont pas manqué à l’heure du démontage : « le rangement du site s’est très bien passé, le soir même on a réussi à faire l’essentiel, il ne restait plus que la grosse manutention pour le lendemain », conclut Benoît Chamagne.