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Un Prestige en format virtuel

« Vivement le retour à la normale : la vraie vie, avec de vraies vaches, de vrais éleveurs et de vrais juges ! », appelle de ses vœux Emeline Desplaces .Photo : DR
« Vivement le retour à la normale : la vraie vie, avec de vraies vaches, de vrais éleveurs et de vrais juges ! », appelle de ses vœux Emeline Desplaces .Photo : DR

L’Ascension permet normalement aux éleveurs montbéliards de se retrouver. Avec cette crise sanitaire, il n’est pas question de se rassembler. Montbéliarde association propose une autre forme de concours ; pour maintenir la cohésion des éleveurs de la race.

Une Ascension sans passion ? Cela pourrait rimer avec : déception ; désillusion ; extinction ; contrition ; compassion… Mais l’OS montbéliarde n’entend pas céder à ce défaitisme ambiant lié à la crise sanitaire actuelle.

Alors ? La tentation reste de marquer le temps habituellement dévolu au Montbéliard prestige qui se tient traditionnellement à l’occasion de la Foire comtoise à Micropolis-Besançon.

Pour cette édition plus qu’en demi-teinte, les éleveurs et tous ceux qui les accompagnent sont invités à faire malgré tout leur propre tri dans les nombreuses championnes et meilleures mamelles de ces cinq dernières années. Montbéliarde association a eu la riche idée d’organiser un événement digital. Et les internautes sont invités à faire leur propre choix. Et se retrouver ainsi dans la peau d’un juge.

Aux côtés des éleveurs, malgré tout

« C’est le graal du graal », exulte Emeline Desplaces. Ils auront le choix entre trente-six prétendantes. La responsable promotion de Montbéliarde association précise que ce scrutin sera complété par une web-série pour promouvoir encore plus la race. Elle va permettre d’illustrer la réalité technico-économique d’une utilisation multi-système de la race : de l’AOP comté à un système de grand troupeau très productif en passant par l’agriculture biologique sans oublier le co-produit viande avec les réformes, les taurillons et les veaux croisés. « La montbéliarde “tout terrain” ne répond qu’à un seul objectif : permettre à ses éleveurs de vivre dignement de leur métier. »